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Un peu d’astronomie…

L’année dernière, sur Twitter, j’avais fait trois threads sur des notions d’astronomie. Depuis, comme j’ai fait le ménage de mes tweets entre temps, je me suis dit : pourquoi pas retranscrire le tout sous la forme d’un JustArticle. J’ai toujours aimé l’astronomie, et je voudrais juste vous partager quelques petites connaissances simples, enfin, je vais essayer. Ah la la, c’est mon côté prof qui revient de temps en temps, haha.

Alors, je ne prétends pas avoir la science infuse. Je me suis renseignée du mieux que je pouvais là où j’avais des lacunes. Ensuite, grâce aux indications de quelques personnes, j’ai corrigé quelques inexactitudes. Quoi qu’il en soit, j’espère que cet article pourra vous aider, y compris lorsque vous abordez l’astronomie dans vos romans ;).

Pour les auteurices qui veulent aborder l’astronomie dans leurs romans: je le répète, mais ne venez pas m’attraper la veste juste parce que VOUS voulez faire comme ça et pas comme ça. Je m’en fous, vous faites ce que vous voulez. Pour être plus claire : je ne suis pas là pour donner des conseils, et ce n’est pas le but de cet article. Je veux juste partager des connaissances. Détendez-vous. Et moi aussi.

Sur ce, commençons.

Étoiles, soleil, planètes, système solaire, système planétaire, système stellaire, galaxie, trou noir, trou blanc… Stoooooooop ! Ne vous braquez pas. Tout va bien se passer.

Mon but n’est pas de vous noyer avec des formules mathématiques, des termes alambiqués et consorts, mais de récapituler certaines choses, un peu sous forme de vulgarisation.

Premièrement, commençons par le Soleil, avec une majuscule. C’est le nom de notre Étoile, autour de laquelle tourne notre planète et les autres de notre système. En outre, le nom commun « soleil » (avec la minuscule) est employé pour désigner d’autres Étoiles.

Là où c’est un abus de langage, c’est quand vous appelez « Soleil » (avec la majuscule) une autre Étoile d’un autre système. Par ailleurs, il s’agit même d’une erreur en astronomie. En revanche, je ne vous fais pas une injonction (je préfère préciser…).

C’est comme si vous appeliez « Terre » toutes les planètes telluriques de notre système. Planète tellurique, heeeeeeein ? Cékoiça ? Pas de panique, revenons déjà à la définition de « planète ».

Donc une planète est un corps céleste qui tourne autour d’une Étoile, sans qu’il y ait d’autre corps « rival » qui tourne autour de ce corps céleste (non, les lunes ne sont pas des corps rivaux). Grosso modo, il existe deux catégories de planètes :

– Les planètes telluriques : composées en majorité de roches, surface solide, grosse densité. Dans notre système, elles sont quatre : Mercure, Vénus, Terre, Mars.

– Les planètes gazeuses : composées en majorité de gaz (hélium et hydrodène souvent), elles ont une faible densité, et leur surface est liquide ou gazeuse. En outre, dans notre système, elle sont 4 : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune. Jupiter est particulière : cette géante gazeuse aurait pu devenir une Étoile (naine brune).

Donc nous avons notre Étoile (le Soleil), nos huit planètes (je ne rentre pas dans le détail avec Pluton et les autres planètes naines).

Le tout forme un système, qui a pour nom : Le Système solaire (notez la majuscule). Le mot « solaire » est tiré de « Soleil ». Cependant, ça ne dit pas quelle est la nature de notre système.

Qualifier les autres systèmes de « systèmes solaires » est un abus de langage. « Système solaire » est le nom du nôtre (oui, j’insiste). Il existe en gros deux types de systèmes : système planétaire, et système stellaire.

Un système planétaire est composé en majorité de planètes, qui tournent autour d’une Étoile. Le Système solaire est un exemple de système planétaire.

Un système stellaire est composé en majorité d’Étoiles. D’où le « stellaire » (tiré de « stella », racine latine du mot étoile). Les systèmes binaires, triples, les amas, là c’est un nouveau plongeon cosmique, on va peut-être s’arrêter là.

Maintenant, focalisons-nous sur les termes de galaxie, univers, cosmos, espace…

On en était au système planétaire/stellaire. Le nôtre a pour nom le Système solaire. Pas très original, mais comme notre Étoile s’appelle Soleil… Il y a d’autres systèmes autour du nôtre : Alpha Centauri est un exemple de système stellaire ; Copernic est un exemple de système planétaire.

Tous ces systèmes sont englobés dans un ensemble encore plus grand, que l’on appelle galaxie. Celle où se trouve notre système se nomme La Voie Lactée et a une forme de spirale. (Oui, il existe d’autres formes de galaxies, comme la forme elliptique, la forme lenticulaire…)

Du coup, autour de la nôtre, oui, il existe d’autres galaxies, et le tout forme l’Univers. Selon nos connaissances actuelles, l’Univers continue son expansion depuis le Big Bang, qui a eu lieu il y a 13,8 milliards d’années.

Vous voyez souvent le terme Univers observable. C’est tout simplement la partie visible de notre Univers selon notre référentiel. Oui, vous vous rappelez, les cours de physique ? Le référentiel ?

Donc en gros : nous, du Système solaire, on voit « notre » Univers observable. De Alpha Centauri, s’il y a des êtres vivants là-bas, ils observeraient leur Univers observable, similaire et de même rayon, mais pas avec le même contenu.

Quant à l’Univers en lui-même… il est considéré par certaines personnes comme infini, puisqu’il continue à s’étendre, et d’autres le considèrent comme fini, mais non borné : en gros, il n’y a pas de barrières, elles n’existent pas, même si l’Univers aurait potentiellement une forme sphérique.

Bon, le concept de multivers circule, sur lequel les scientifiques ne sont pas d’accord. Multivers = plusieurs Univers qui seraient collés les uns aux autres. Bon, je simplifie énormément, désolée pour les raccourcis. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous renseigner sur la théorie des cordes.

Vous remarquerez qu’en allant vers l’infiniment grand, il y a le même « schéma » que lorsque nous allons vers l’infiniment petit : notre organisme est composé d’organes, qui sont composés de cellules, qui sont composées de molécules, qui sont composées d’atomes…

Bref.

Il faut savoir que notre galaxie et une soixantaine d’autres font partie de ce qu’on appelle un groupe local, qui est une métastructure en gros.

Et une constellation, c’est quoi ? C’est un ensemble d’Étoiles auquel on a associé une figure géométrique ou un dessin. Alors, attention : une constellation n’est pas un système. Sur une carte du ciel, on a répertorié les constellations, elles nous servent à nous repérer sur Terre seulement.

Et le Cosmos ? Non, pas celui de Saint Seiya, diantre ! Non, pas la fleur non plus. En fait, le cosmos est un autre nom commun que l’on donne à l’Univers.

Il peut être affublé d’un autre synonyme, mais qui ne désigne pas tout à fait la même chose : l’espace intersidéral.

Qu’est-ce que l’espace intersidéral ? C’est ce qui se trouve au-delà de l’atmosphère terrestre. Tandis que le Vide, si on s’en tient à l’astronomie, c’est ce qu’il y a entre les corps célestes, l’espace.

Et l’année-lumière, qu’est-ce donc ? C’est l’unité astronomique correspondant à la distance parcourue par la lumière en une année (9 461 milliards de km). Cependant, à ne pas confondre avec la vitesse de la lumière, qui dans le Vide, est de 300 000 000 m/s. (On ne va pas débattre sur si on peut la dépasser.)

Maintenant, parlons des trous noirs, trous blancs, trous de vers, etc.

On a tendance à un peu tout confondre, mais comme pour tout, chaque terme a sa définition.

Trou noir : dans sa définition la plus simple, c’est une Étoile très massive, qui meurt. En gros, son noyau s’effondre sur lui-même, les couches externes sont expulsées et boum : vous avez une supernova. Ensuite, au centre de votre supernova, vous avez une singularité qui se forme. Son champ gravitationnel devient si intense que tout objet ou rayonnement ne peut s’en échapper, et attire tout ce qui est à portée de lui pour l’avaler, y compris la lumière. Votre trou noir, vous l’avez. Ou alors, cela peut aussi donner une Étoile à neutrons.

Alors, supernova, singularité, étoile à neutrons… Aaaaah ! Pas de panique, on va redéfinir tout ça.

Une supernova est ensemble des phénomènes qui suivent l’implosion d’une Étoile (quand le noyau s’effondre).

Quant à la singularité, elle concerne tout le reste de la matière après l’explosion, qui se concentre en un petit point. Tout autour, ce sera le champ qui emprisonnera tout corps qui s’y aventurera.

Par ailleurs, n’oublions pas l’Étoile à neutrons, qui est un astre principalement composé de neutrons maintenus ensemble par les forces de gravitation. Tout simplement, ce sont les résidus d’une Étoile massive après son explosion.

D’ailleurs : on croise souvent le mot pulsar. Les pulsars sont des cadavres d’Étoiles (du coup, c’est un synonyme pour Étoiles à neutrons) détectés initialement en radioastronomie sous forme d’impulsions radios régulières.

Sinon, des trous noirs, on en trouve un peu partout, dès qu’une Étoile s’effondre, si elle ne devient pas une Étoile à neutrons. Au centre de notre galaxie (la Voie Lactée), le trou noir qui s’y loge se nomme Sagittarius A*. Lui, c’est un trou noir supermassif.

L’on s’est souvent demandé ce que devenait un objet aspiré par un trou noir. Il ne peut tout simplement pas disparaître… Il ressortirait quelque part (dans notre propre Univers ou dans un autre ? Telle est la question), par son opposé : un trou blanc, appelé aussi « fontaine blanche ».

Un trou blanc se formerait de la même façon qu’un trou noir, sauf qu’au lieu d’avaler la matière, il la rejetterait. Chaque chose a son opposé. En maths, cela se vérifie.

Après, pour l’heure, l’existence des trous blancs est juste une théorie, nous n’avons pas assez de données pour la confirmer. Certains scientifiques trouvent son existence irréaliste, rien n’expliquerait au niveau de la physique comment leur création serait possible.

Après, imaginons que ce soit vrai : nous avons un trou noir, où l’on entre sans pouvoir en ressortir. De l’autre côté, nous avons un trou blanc, où l’on ressort sans pouvoir y entrer. Entre les deux, le chemin formé est tout simplement le trou de vers.

Eeeeh oui, les fameux trous de vers qui permettraient de voyager dans l’espace-temps, plus vite que la lumière… Des raccourcis pour partir d’un point A et aller au point B. Bien sûr, tout ceci est hypothétique.

D’autres théories parlent du trou de vers formé entre deux trous noirs, qui finiraient par s’évaporer avec le temps (rien n’est éternel), mais là, on touche à des notions qui sont un peu trop pointues, je préfère ne pas dire de conneries.

Voici quelques précisions au niveau de certains mots.

Quasar : trou noir supermassif très lumineux. Les quasars sont les objets les plus lumineux de l’Univers. Ce sont les centres actifs des galaxies.

Horizon des événements : c’est le pourtour du trou noir, sa taille est variable.

La masse d’un trou noir est très variable, elle aussi. Quant à sa température… elle s’approche du zéro absolu. Oui, les trous noirs sont très froids.

Zéro absolu : 0 kelvin ou -273,15 degrés Celsius.

Nova : Étoile qui devient très brillante de manière brutale, puis reprend lentement son éclat primitif.

Voilà. De temps en temps, je consacrerai un JustArticle sur un sujet particulier. Bonne lecture !

Sources : divers dictionnaires (comme Le Robert, Larousse…), articles…

Définition : système stellaire

Définition : Soleil

Lexique d’astronomie

Définition : planète

Qu’est-ce qu’une constellation ?

Les différents types de galaxies

Définition : supernova

Qu’est-ce qu’un pulsar ?

Trou blanc : définition

Traverser un trou de vers : réalité ou science-fiction ?

Fiche d’information : les trous noirs

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