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C’est quoi la littérature ?

Selon Monsieur Mérito et Madame Cratie, la littérature, c’est :

– Un roman classique, qui transcende le temps, avec un vocabulaire riche, un style à tomber en pâmoison, écrit par un auteur. Et si c’est une femme, on dit « un auteur » quand même, parce que la féminisation du français, là, hein. Oh, et l’écriture inclusive qui met en danger la sacro-sainte langue française, ouuuuh…

– Un roman d’un auteur mort, voire mis au Panthéon.

– Un roman qui se mérite, que n’importe qui ne peut pas lire.

– Des livres qui font réfléchir, qui instruisent (sous-texte : les livres qui divertissent, comme ceux des genres de l’imaginaire, la romance, etc., ne font pas réfléchir et n’apprennent rien aux autres).

– Un roman publié par une grande maison d’édition, pas les moyennes ou les petites.

Et pour elleux, voici ce que n’est pas la littérature :

– Pas des romans des genres de l’imaginaire, parce que c’est pour les enfants/parce qu’il n’y a que des auteurices qui plagient/parce que c’est de la merde.

– Certainement pas un roman auto-édité ! (et une balle perdue, et une…). Certainement pas un roman publié dans une ME à compte d’auteur !

– Pas des romans de gare, quand même, là, les Levy, les Musso et compagnie, c’est plat, c’est du nivellement par le bas en plus…

– Pas des BD, des mangas, etc., parce que ce n’est pas du « sérieux », et ce ne sont pas de vrais livres de toute façon.

– Surtout pas des romances/romans d’amour/etc., bref, ces trucs à l’eau de rose là, guimauves et cuculs, parce que bon, ça, ce sont des livres de femmes, pour les femmes (n’est-ce pas)…

– Pas des trucs érotiques là, parce que ouuuuh, la pudibonderie (sauf si l’on parle du Marquis de Sade, ahem).

– Absolument pas des romans numériques, que des romans brochés.

– Pas des romans publiés sur Wattpad/Inkitt/autre.

Bon, j’en ai certainement oublié.

Nous sommes en 2024, et nous avons encore des personnes qui érigent leur avis sur la « vraie littérature » comme s’il s’agissait d’un axiome. Une vérité absolue à ne surtout pas remettre en question. Parce qu’après tout, l’Histoire avec un grand H le montre bien.

Maintenant que j’ai écrit cette phrase, laissez-moi éclater de rire, puis me reprendre.

La Littérature : the définition (ne commencez pas à me chauffer avec mon franglais, je vous envoie sur Saturne sinon).

Et si nous commencions à regarder la définition du mot, vous le voulez bien ? Nous prendrons en référence le Larousse.

Ah, je vois qu’il n’y a pas moins de cinq sens différents. Bon, en vrai, il y en a six, mais le dernier est hors sujet par rapport à l’article. D’où le fait que je l’écarte. Bon, allons-y gaiement !

1. Ensemble des œuvres écrites auxquelles on reconnaît une finalité esthétique : Les BD, les mangas, les romans d’amour, les romans fantasy, etc., Monsieur Mérito et Madame Cratie le reconnaissent volontiers, ces « livres-là » ont une finalité esthétique. Bon, pour elleux, elle n’est pas « bonne », mais comme dans cette première définition, peu importe que ce soit bon ou mauvais, eh bien, nous nous en moquons un peu ! Donc, jusqu’à preuve du contraire, c’est de la littérature.

2. Ces œuvres, considérées du point de vue du pays, de l’époque, du milieu où elles s’inscrivent, du genre auquel elles appartiennent : ce qui est le cas des livres que conspuent Monsieur Mérito et Madame Cratie. Ils s’inscrivent bien dans un certain milieu, une certaine époque, etc. Oh, j’entends déjà les « Oui, mais quand même, Les Musso, Levy et compagnie, ils sont lus par une certaine catégorie de personnes ». Sous-texte : par des personnes peu cultivées/pas issues d’un milieu aisé/pauvres.

Oh, excusez-nous d’exister. Et puis, au passage, vous faites ce que j’appelle un sophisme, dont je vous remets la définition ici. Des Levy, Musso, sont aussi lues par des personnes très cultivées, et des gens issus de la populace, comme moi (oui, oui, puisque je me prends pour « plus que je ne suis »), lisons du Victor Hugo, du Jean Paul Sartre, sans difficulté aucune. On repassera, pour le « une certaine catégorie de personnes ».

3. Ensemble des connaissances et des études qui se rapportent à ces œuvres et à leurs auteurs : n’en déplaise à Monsieur Mérito et Madame Cratie, dans les cours de français à l’école, de littérature à l’université, des œuvres qualifiées de « non littéraires » sont de plus en plus étudiées. Et donc… C’est de la littérature. Eh bien, pour l’instant, on ne peut pas dire que les arguments de Monsieur Mérito et de Madame Cratie tiennent la route face aux différents sens de la définition donnée par le Larousse !  

4. Activité, métier de l’écrivain, de l’homme de lettres. : et qu’est-ce qu’unæ auteurice ? Quelqu’un qui écrit, voilà. « Simple activité », métier, iel écrit, et ce qu’iel produit en termes d’écrit, c’est de la littérature. Non, ne commencez pas à me lancer sur les premiers jets, les écrits plein de fautes et compagnie. Quand on est du métier, le travail est fait, point barre. Les personnes qui « font n’importe quoi », « ne sont pas sérieuses », ce n’est pas le sujet. Comme dans tout métier, il y a des personnes qui font un bon travail et d’autres pas, c’est tout.

5. Ensemble des ouvrages, des articles de journaux, etc., consacrés à quelqu’un, à un sujet : Là, du coup, oui, les livres écrits sur telle personnalité politique (souvent écrits par unæ prête-plume, métier méconnu et mal considéré au passage), sur tel sujet ( oui, oui, même la téléréalité), c’est de la littérature.

Mais Justine, tu le fais exprès de ne pas comprendre, ou quoi ? Tu sais très bien ce que l’on veut dire par là.

Aaaaah, oui. La « bonne » littérature, et la « mauvaise » littérature. Seul problème : dans la définition du Larousse et ses différents sens, je n’ai croisé aucun de ces deux termes. Ou peut-être est-ce parce que j’ai choisi le mauvais dictionnaire ? Oh, eh bien, allons voir du côté de Le Robert. Hmmm. Oh ben zut, alors. Je ne rencontre pas les termes « bons » ou « mauvais » non plus. Je vous assure, regardez par vous-mêmes.

Non, mais Justine, arrête de jouer l’idiote, s’il te plaît. Tu sais très bien ce que l’on sous-entend par là.

Oui, oui, je vois très bien, et c’est là tout le fondement de ce que l’on appelle le classisme, l’élitisme – dans le mauvais sens du terme, cf. l’article que j’ai rédigé à ce sujet –, voire du validisme.

Oui, parce qu’unæ auteurice, à ce qu’il paraît, unæ véritable auteurice, cellui qui écrit de la grande littérature, eh bien déjà, iel écrit sans fautes.

Et puis bon, hein, la vraie littérature, cela ne peut pas être avec « des créatures tout juste bonnes à effrayer les enfants ».

Bon, et si l’on débunkait un peu les « c’est », et « ce n’est pas » de Monsieur Mérito et de Madame Cratie ?

Vous remarquerez que je n’appelle pas cela des arguments, parce que… il n’y en a aucun. Tout juste des poncifs poussifs. Oui, vous voyez, j’emploie des mots compliqués et alambiqués pour faire la maligne et me croire plus intelligente. Vous-mêmes, vous savez.

Un roman classique, qui transcende le temps, avec un vocabulaire riche, un style à tomber en pâmoison, écrit par un auteur : répétez après moi : une langue, quelle qu’elle soit, est composée de plusieurs niveaux et registres. Tous sont valables, font la richesse de ladite langue. Même les mots « pauvres », « vulgaires ». Un style à tomber en pâmoison, eh bien, des styles d’auteurices « simples », efficaces » peuvent tout aussi bien marquer. Je vais vous citer un auteur qui va vous étonner : Jean-Paul Sartre.

Vous allez me dire : mais qu’est-ce que tu racontes, toi ? Ses essais, tu les as lus ? Alors, je parle bien de ses œuvres de fiction, pas de ses essais… et si vous regardez attentivement son style, il est simple. Albert Camus, c’est pareil. Ce sont pourtant de grands auteurs, pardi. Bon, moi, ce n’est pas ma came, mais je peux vous citer un troisième auteur avec un style dit « simple », mais inoubliable : Saint-Exupéry. Le petit Prince, notamment. Lui, c’est un de mes coups de cœur.

Bon, en ce moment, je vois beaucoup la dynamique inverse s’imposer : certains romans, certains styles dits « de niche », se font descendre par les lecteurices, parce que « trop pompeux », « trop lent », etc. Le contemplatif en est un excellent exemple, même si ce n’est pas le seul type de romans qui est dit « de niche ».

Je ne suis pas d’accord pour rabaisser, comparer tel type de roman à un autre. Vous n’avez pas à faire ça, en fait. Les romans de niche ont autant leur place que les romans de gare, de même que les romans d’aventure, etc.

Et si c’est une femme, on dit « un auteur » quand même, parce que la féminisation du français, là, hein. Oh, et l’écriture inclusive qui met en danger la sacro-sainte langue française, ouuuuh… : déjà pour commencer, le mot « autrice » a existé et a été effacé. Je vous remets cet excellent article d’Audrey Alwett qui l’explique. Ensuite, la féminisation de la langue française, l’écriture inclusive, et blabla : une langue vivante n’est pas figée. Elle évolue, les mots et les règles avec. Le nivellement par le bas n’existe pas, c’est une idée d’extrême-droite et de gens privilégiés qui voudraient que la littérature ne soit pas accessible à tout le monde.

Je rappelle également que le neutre est un genre qui a lui aussi été peu à peu été effacé de la langue française, et que ce n’est pas la même chose que le genre masculin – en fait, le masculin a « avalé » le genre neutre en français, pour résumer. Les pronoms « y », « on », sont des restes d’un genre neutre archaïque, que l’on n’a pas laissé se développer. Il faut aussi savoir que d’autres langues ont bel et bien trois genres. Je vous renvoie à cette interview.

Après, je parle du neutre, ce que l’écriture inclusive n’est pas forcément. Je vous remets l’article de Le Labyrinthe de Théia, ma ME, à ce sujet. J’en profite également pour vous renvoyer à mon propre article à ce sujet, publié pas plus tard que début décembre.

Un roman d’un auteur mort, voire mis au Panthéon : à un moment donné, il s’agirait d’évoluer un peu. Vous m’en voyez navrée, mais répondre à une absurdité pareille, cela devient compliqué. Vos « C’était mieux avant », c’est bon, on a compris. Restez figés dans votre temps avec votre esprit obtus, consommez BFMTV en silence, en fait.

Un roman qui se mérite, que n’importe qui ne peut pas lire : je vous renvoie royalement à mon article qui traite déjà de ce sujet.

Des livres qui font réfléchir, qui instruisent (sous-texte : les livres qui divertissent, comme ceux des genres de l’imaginaire, la romance, etc., ne font pas réfléchir et n’apprennent rien aux autres) : les contes de fées, grands classiques que l’on raconte aux enfants, ne sont pas de la littérature, alors, si je vous suis. Aaaaah, mais Justiiiine, ce n’est pas pareeeeeil, voyons.

Bon, d’accord. Roméo et Juliette, de Shakespeare ? Oh, mais cite au moins un monument de la littérature francophone ! D’accord : Belle du Seigneur, d’Albert Cohen. Tous ces romans ont pour point commun que ce sont des romans d’amour. Et d’ailleurs, je vais enchaîner sur un « ce n’est pas » de Monsieur Mérito et Madame Cratie :

– Surtout pas des romances/romans d’amour/etc., bref, ces trucs à l’eau de rose là, guimauves et cuculs, parce que bon, ça, ce sont des livres de femmes, pour les femmes (n’est-ce pas)… :  Donc, Roméo et Juliette et Belle du Seigneur ne sont pas de la littérature, d’accord. Non maiiiis, on parle des romans « Harlequin », quoi. Eh bien, c’est grâce aux romans « Harlequin » que j’ai pu, indirectement, définir ce que je souhaitais vivre (et écrire) comme histoire d’amour et ce que je ne voulais pas.

Oh, vous ne l’aviez pas vu venir, celle-là, hein ? Tout comme la dark romance, aimée et détestée à la fois de nos jours, m’a enseigné ce qu’étaient les relations toxiques. La dark-romance fait réfléchir. Donc on repassera, pour le « Ce n’est pas de la littérature »… Et on repassera pour le « Ce sont des livres de femmes, pour les femmes ». En plus, c’est hyper sexiste comme propos. Les romances queer, au passage, sont tout douces à lire et font du bien. Elles sont écrites par des auteurices de talent… Ah, pardon, iels ne sont pas connux, donc iels ne… Bref. Je vous renvoie aux arguments précédents et aux propos suivants concernant cet « argument ».

– Un roman publié par une grande maison d’édition, pas les moyennes ou les petites : un argument très absurde, parce que les moyennes, petites maisons d’édition, et même des auteurices autoéditæs font un excellent travail, publient des pépites qui, dans cent ans peut-être, seront considérées comme de « grandes œuvres ». Le fait que les petites et moyennes maisons d’éditions ont de plus grandes chances de fermer que les grandes, c’est tout simplement parce que les grandes maisons d’éditions disposent de plus de moyens financiers, pour les raisons que vous savez. Du coup, je vais aussi regrouper avec un argument « ce n’est pas » juste après :

– Certainement pas un roman auto-édité ! (et une balle perdue, et une…). Certainement pas un roman publié dans une ME à compte d’auteur ! : c’est oublier que des auteurices, que vous admirez aujourd’hui, sont passés en leur temps… par du compte d’auteur. Aaaaah, vous ne l’aviez pas vu venir, celle-là, hein ? Alors oui, le compte d’auteur, on évite, pour tous les problèmes que vous connaissez.

Là, je me permets d’en parler parce que, tout comme l’autoédition, les auteurices qui utilisent ce moyen de publication se font rabaisser, humilier, et sont assimilæs à des « sous-écrivains ». Marcel Proust, Verlaine, Arthur Rimbaud sont des sous-écrivains aussi, alors, puisqu’ils sont passés par le compte d’auteur en leur temps, avant d’être reconnus et qualifiés de « grands auteurs ».

Oui, mais tout le monde n’est pas Victor Hugo et consort.

Ce n’est pas ce que j’ai dit. Simplement, tacler l’autoédition, ou même le compte d’auteur – si les ME qui publient à compte d’auteur étaient totalement transparentes, alors l’on cesserait de les qualifier d’arnaqueuses, voilà, c’est dit –, ce n’est pas argumentatif.

– Pas des romans des genres de l’imaginaire, parce que c’est pour les enfants/parce qu’il n’y a que des auteurices qui plagient/parce que c’est de la merde : d’accord. Donc l’Odyssée d’Homère, c’est pour les enfants, je retiens. Mais Justine, qu’est-ce que tu racontes, encore ? L’Odyssée, c’est un monument de la littérature. Ah bon ? Pourtant, c’est de la fantasy, quand on regarde. Comment ça, Justine ? Ben oui : l’Odyssée, il y a des créatures fantastiques, des monstres, de la magie… Donc, j’en déduis que ce n’est pas de la littérature et que c’est pour les enfants, si je vous suis.

Ah ! J’adore vous ressortir cet exemple pour vous mettre face à vos incohérences. Au passage, la littérature jeunesse, c’est de la littérature aussi, bref.

Cet exemple montre également que, parfois, des œuvres sont classées en littérature blanche, grands classiques, parce qu’ils ont leurs lettres de noblesse, et donc qu’ils ne peuvent être classés dans les genres de l’imaginaire pour cette raison. Parce que les genres de l’imaginaire, c’est caca.

Bref, vous voyez ici les œillères et les limites des classistes qui ont leur propre idée de ce qu’est la littérature, en ne respectant pas la définition – et même, les définitions des autres termes, comme la fantasy ! – de base. Et, d’ailleurs, pour classer vraiment un roman, c’est quand même la base de se référer plutôt à son essence même ! Donc classer selon s’il est descriptif, théâtral, graphique… Julie a écrit un excellent article à ce sujet.

– Pas des romans de gare, quand même, là, les Levy, les Musso et compagnie, c’est plat, c’est du nivellement par le bas en plus… : les romans de gare obéissent à une certaine dynamique. En écrire n’est pas plus facile que d’écrire ce que l’on appelle des romans de niche. Tout comme ce n’est pas forcément facile d’écrire un roman d’amour. Encore faut-il étudier lesdits sujets, au risque de passer pour quelqu’un d’irrespectueux, d’ignare, pas sérieux. Non, je n’emploierai pas les termes « stupide », « imbécile », car c’est psychophobe, et la psychophobie, ça suffit. En ce qui concerne le nivellement par le bas, je vous ai répondu plus haut. Je suis gentille, mais pas au point de radoter pour vos beaux yeux.

Pas des BD, des mangas, etc., parce que ce n’est pas du « sérieux », et ce ne sont pas de vrais livres de toute façon : donc les aventures de Tintin, ce n’est pas de la littérature. Aaah, pas toutes les BDs, je vois, je vois. Et les mangas, « Ce n’est pas français », de toute façon. Parce que la littérature, ce doit être francophone obligatoirement ? Adieu, les œuvres étrangères, vous n’êtes pas de la littérature, désolée. Je tiens à rappeler que parmi la liste des genres littéraires selon leur essence, il y a le « genre graphique », qui existe tout autant que le « genre argumentatif », « genre descriptif », « genre épistolaire », etc. Mais continuez à dire que le « genre graphique » ce n’est pas de la littérature. Continuez à être aussi ridicules et à oublier les bases de vos cours de français.

– Pas des trucs érotiques là, parce que ouuuuh, la pudibonderie (sauf si l’on parle du Marquis de Sade, ahem) : Je devrais vous faire relire certains grands classiques de Baudelaire, Zola et compagnie, vous pointer les passages olé olé, et on en reparlera. Bon, j’ai un problème avec Zola (et pas que lui), parce que certaines scènes qu’il a pu écrire sont des romantisations de viols (coucou, « La Terre », oui oui, il y a un passage en particulier où euh, voilà…), mais là, nous sortons du sujet.

– Absolument pas des romans numériques, que des romans brochés : rien à dire de spécial, mis à part que les grands classiques peuvent désormais se lire sous forme numérique aussi, donc bon, voilà…

– Pas des romans publiés sur Wattpad/Inkitt/autre : Le fait que des romans soient publiés préalablement en ligne ne signifie pas que c’est de la basse qualité. Sauf si la ME qui décide de la publier n’est pas sérieuse, le roman est retravaillé (la phase éditoriale, tout ça). Que des ME remarquent du potentiel dans certains romans publiés sur Wattpad (ou autre plateforme du même type) est plutôt une ouverture d’esprit pour moi. Alors oui, il n’y a pas la phase classique de soumission de manuscrit, après… Enfin, le fait de juger qu’il y ait du potentiel, parce que les thèmes du roman sont « à la mode », ma foi… C’est encore une autre histoire. Ne mélangeons pas tout, s’il vous plaît.

Petit bonus rien que pour vous :

Oui, parce qu’unæ auteurice, à ce qu’il parait, unæ véritable auteurice, cellui qui écrit de la grande littérature, eh bien déjà, iel écrit sans fautes. : De grands noms de la littérature écrivaient en faisant plein de fautes. De grands noms de la littérature étaient dyslexiques, ou autres. Je n’ai rien de plus à ajouter. Vous le savez si vous avez étudié l’histoire de la littérature et ses auteurices célèbres. Ne me faites pas l’affront de faire semblant de le découvrir. Qui plus est, tacler autrui sur son expression écrite et orale, bref…

Bon, et maintenant ? « Oui, ben au lieu d’écrire des articles indigestes où tu racontes de la merde, va écrire des livres. » Oh, mais je n’ai pas besoin de vous pour cela.

D’ailleurs, il y en a deux que vous pouvez démolir à souhait : Evana et Un pétale par sourire. L’un est un roman de niche contemplatif, avec un univers poético-onirique, le second est une romance fantastique et contemplative. À vos souhaits.

Et surtout : n’oubliez pas de laisser un avis, qu’il soit bon ou mauvais. Peu importe votre avis : il me montrera que mes romans vous ont marquæs, dans le bon ou le mauvais sens.

Petit addendum : certains esprits chagrins pourraient me dire à ce stade qu’à aucun moment, je n’ai été chercher mes définitions dans la dernière édition du dictionnaire de notre sacro-sainte Académie française. Eh bien, tout simplement parce qu’il est déjà obsolète et pose franchement problème ! Entre des mots complètement absents alors que nous les utilisons depuis au moins dix ans, des définitions franchement immondes, racistes, sexistes, qui subsistent encore pour d’autres mots, et certains sens encore qui n’apparaissent pas du tout… La dépêche et Le Monde ont écrit un article, je vous laisse en prendre connaissance.

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