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Un pétale par sourire : romance ou fantastique ?

C’est l’histoire d’une humaine issue de la Franche-Comté, qui rencontre un yôkai maudit au sein d’un sakura…

Une histoire d’amour.

Une histoire fantastique.

Vous qui aimez bien les cases, hélas, ce ne sera pas possible avec ce roman.

Un pétale par sourire est une romance fantastique contemplative.

Du contemplatif, encore ?

(Mal)Heureusement, ma plume l’est, peu importe ce que je peux écrire.

Maintenant, je vais expliciter pour la romance fantastique.

Du fantastique et ses intrigues

Dans un pétale par sourire, on parle quand même de yôkais. Vous pourriez vous dire que j’explore le fantastique japonais. Eh bien, pas seulement. Des créatures issues de légendes franc-comtoises apparaissent dans l’histoire.

C’est en cela que la fantasy française s’invite également et, que de manière générale, le fantastique flirte avec le merveilleux. De plus, il ne faut pas oublier qu’une bonne partie de l’intrigue se déroule dans les rêves d’Héloïse et d’Izokiyo. Je pourrais aussi dire qu’une petite part d’horrifique est présente. Alors, je ne pensais pas au personnage de Christophe, même si certain·e·s lecteurices l’ont fait remarquer avec humour, mais plutôt à travers les cauchemars d’Héloïse et la manifestation de la dépression dont elle souffre.

Des légendes d’autres cultures sont évoquées, dont les djinns – j’ai d’ailleurs fait appel à unæe sensitivity reader pour cet aspect même s’il est tertiaire dans le roman. J’ai décidé que lors de sa réécriture en vue de sa publication chez SolÉditions, c’était nécessaire.

Une (dark) romance

Mais… Qu’eeeeeeest-ce que tu racontes, là, Justine ? Une dark romance ? Alors, pas selon les codes qui la définissent aujourd’hui, hein, ça, vraiment non.

Cependant, si on en revient aux origines de la dark romance, que j’explique ici, eh bien… Un pétale par sourire pourrait en faire partie.

Nous parlons après tout d’une romance interdite, qui va à l’encontre de la morale, de l’acceptable. Parce que bon, je ne sais pas vous, mais une histoire d’amour entre un être humain et un yôkai dans notre monde, à notre époque, je ne suis pas certaine que cela soit accepté ni que cela soit quelque chose de commun… ou quelque chose auquel on peut croire.

Bref, je digresse.

Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une romance, à n’en pas douter. Même s’il n’y a pas de spicy à proprement parler. Il s’agit non plus ni moins d’un slow burn. Une romance qui s’installe petit à petit, qui prend son temps… Cela se marie bien avec le contemplatif, non ?

Et puis… C’est une romance avec une héroïne ace et un yôkai pan. Alors, je ne parlerai qu’au nom de la communauté ace, puisque je suis concernée, mais je précise toutefois et affirme avec certitude que les personnes pans ont également besoin de se sentir représentæs dans la littérature. Bon, là, il s’agit d’un yôkai, mais à aucun moment, je ne fais l’association pan = créature. Des personnages pans humains, il y en a dans mes autres histoires. Il n’y a donc aucune fétichisation de ma part.

Ceci étant dit, revenons à mon héroïne ace. Comme je le suis aussi, j’ai voulu montrer la façon dont moi, je peux percevoir et apprécier la romance slown burn, sans que le sexe devienne un pilier dans le couple.

Je sais que des personnes ne comprendront jamais, mais je reste optimiste.

Du contemplatif en toile de fond

L’intrigue en elle-même prend son temps, j’immerge læ lecteurice dans mes descriptions, qui font appel aux cinq sens. Il faut voir le tout comme une toile de fond, à contempler en plusieurs fois.

L’onirisme, le rêve prennent une grande place dans le récit, et c’est un des thèmes liés au contemplatif, de même que la manière dont je me l’approprie.

Le contemplatif se retrouve également dans mon style, souvent qualifié d’onirico-poétique ou lyrique. Un style que j’aspire à améliorer encore, même si je n’oublie pas une chose : être trop perfectionniste peut tuer un récit. C’est pourquoi j’apprends à lâcher prise aussi de ce côté.

Bien sûr, si ce n’est pas votre came, si vous préférez des récits plus nerveux, je pense qu’Un pétale par sourire n’est pas une lecture pour vous.

Il n’empêche que j’ai réussi à conquérir des lecteurices qui n’étaient pas le public cible, avec cette histoire. Du coup… C’est à vous de voir !

Conclusion : plus romance ou plus fantastique ?

Pourquoi faudrait-il obligatoirement trancher ? Je vous répondrai simplement que tout dépend de votre perception en tant que lecteurice. Certain·e·s seront plus sensible à la romance, d’autre au fantastique ; certain·e·s trouveront que je n’ai pas assez exploité l’un ou l’autre.

C’est le souci des romans qui s’inscrivent dans les genres multiples. Quoi qu’il en soit, ne perdez pas de vu que tout est relatif et rien n’est binaire.

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