Il serait peut-être temps de donner quelques nouvelles de mon roman Evana, qui sera bientôt publié chez Le Labyrinthe de Théia. J’ai préféré le faire sous la forme d’article, au lieu de m’éparpiller sur les RS, même si je les exploiterai aussi (surtout pour teaser, en fait).
Evana, c’est quoi ?
Une trilogie de trois romans courts, construits de la même façon : un prologue écrit à la deuxième personne du singulier, quatorze chapitres écrits à la troisième personne du singulier, un épilogue sous forme de pantoum (poème). C’est le seul projet où je suis bien plus architecte que jardinière, même si je ne le suis pas à 100 %.
À la base, Evana devait se résumer à Princesse Pantin, puis les deux autres romans courts ont suivi. Ben alors, les titres, où sont-ils ? Je ne vais pas tout vous révéler non plus ici, quel intérêt sinon ?
À ce jour, c’est le projet le plus intime que j’ai.
Où est-ce que j’en suis ?
Les corrections éditoriales sont terminées depuis novembre, avec mon éditrice Tatyana et ma directrice éditoriale Maritza. En mars, ma correctrice Karine s’est occupée de mon manuscrit avec brio. Aussi, nous avons constaté quelque chose (enfin, c’est surtout elle qui l’a constaté) : Evana est porteur d’un message sur la résilience, la rébellion de ce qui est injuste, l’acceptation de la différence et son épanouissement… jusque dans le style.
Sans trop rentrer dans le jargon syntaxique et sémantique, il y a des règles de français qui ont été revisitées, ahem. Je pense notamment à ma manière d’utiliser les traits d’union ET d’accorder certains adjectifs pour les couleurs composées (inventées, comme verdie-de-ciel). En fait, Evana est un roman avec un style très proche de la poésie, lyrique, et après beaucoup de discussions avec ma correctrice, nous avons décidé de laisser mes « transgressions » et de les harmoniser. Des transgressions à l’image d’Evana. Elle a fait un travail vraiment génial dessus, et m’a appris plein de choses en ce qui concerne certaines règles de français.
L’illustration, la maquette, etc.
L’illustration de la couverture et la quatrième de couverture, réalisée par Obsydienn, sont terminées. Et elle est sublime. Je n’aurais pas pu rêver mieux, sincèrement. J’en ai des frissons quand je la regarde.
Paul-Emmanuel s’occupe actuellement de la maquette, Ottilia du titre et du reste. Iels ont choisi les différentes polices (oui, vous comprendrez quand vous tiendrez le roman entre vos mains, si vous voulez franchir le pas de sa lecture…), les ornements intérieurs aussi. J’ai hâte de voir le résultat final… J’ai pu voir quelques ébauches, à mon plus grand ravissement.
Et ensuite, une fois que le tout sera terminé, ce sera envoyé à l’imprimeur… et le sort en sera jeté, haha.
Cela me fait tellement bizarre de voir mon roman prendre vie de cette façon, sous les mains de ces artistes…
Et la musique ?
Joxan travaille sur les dernières musiques qui formeront l’album. Il m’a fait écouter ses WIP, et je peux vous dire que vous risquez d’être… surprix. Pourquoi ? Les musiques sont dans la continuité du roman et de l’atmosphère qui s’en dégage. J’espère sincèrement que les musiques sauront vous immerger et vous parler autant qu’elles ont su m’immerger et me parler.
La date ?
Je la connais approximativement, mais vous le saurez lorsque la chargée de communication de la ME, Elodye, l’aura annoncée sur les réseaux sociaux.
Et les salons, les séances de dédicace ?
Douuuuucement, douuuucement. Nous sommes en train de regarder si c’est réalisable pour moi (trajets, etc.), les dates de certains festivals, etc. Je rappelle que je travaille en 3/4 temps en tant qu’aide à domicile. Promis, je vous communiquerai le plus tôt possible les salons/séances de dédicace où je serai.
Quelques anecdotes…
J’ai écrit Princesse Pantin en grande partie via un procédé utilisé en psychologie : l’écriture automatique (le voilà, le côté jardinier du projet). Ça a débloqué une partie de mes souvenirs perdus et aussi, de manière partielle, ce que mon cerveau avait soigneusement verrouillé. J’en parle assez dans Mes écrits, entre rêves et traumas.
J’aime faire des jeux de mots et insérer des liens entre les éléments dans une histoire. Quand mon subconscient s’y met en plus, alors là… Dans l’histoire, au début, Professeur est nommé « l’Être qui Veille sur Elle ». EVE. Professeur appelle Evana « Eve » d’abord. Evana est un peu comme Eve. Je vous jure, je ne l’ai pas fait exprès !
Et pour terminer…
Les couleurs dans cet article et leur ordre d’apparition ne sont pas le fruit du hasard. Bon, c’est vrai. Vous ne pouvez en voir la teinte exacte pour certaines d’entre elles, car je les ai inventées.
Ces couleurs sont liées à Evana.
Tu as l’air de vraiment t’éclater dans cette aventure éditoriale en tout cas !
(Je lis souvent tes articles mais je ne trouve jamais les mots qui seraient adaptés à leur côté intimiste)
Oui, je m’éclate beaucoup, j’avoue !
C’est gentil ^^. En tout cas, malgré leur côté intimiste, cela me fait plaisir de partager ces articles et de pouvoir discuter avec les gens qui les lisent :).
Super article, je suis contente d’en apprendre plus sur ce projet. J’ai découvert le prologue et les deux premiers chapitres dans le livret offert suite à la campagne Ulule de la maison d’édition. Si j’ai été un peu perdue par le prologue, j’ai beaucoup aimé les deux chapitres qui sont très intriguants et immersifs. Je suis vraiment très très curieuse et impatiente de découvrir le roman, je vais suivre ça de près 👀
Le concept est super intéressant, tant au niveau du format que du style d’écriture !
J’avoue que le format et le style d’écriture sont décontenançants, et j’ai conscience que tout le monde n’accrochera pas ^^. Après, le projet est ce qu’il est, nous l’avons sublimé (l’équipe éditoriale, etc.) ensemble, et le résultat en vaut la peine ♥.
Merci beaucoup :3.
Oooh j’adooore ♥.♥
En plus je suis mentionnée, ça fait bizarre ♥
C’est normal, et j’espère n’avoir oublié personne dans les mentions u_u !