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Écrire malgré l’IRL

Écrire… L’envie ne me manque pas, mais souvent, le temps et/ou l’énergie, si.

Je ne suis pas la seule dans ce cas de figure.

Je suis aide à domicile, je bosse en 3/4 temps. C’est un métier assez épuisant, et heureusement que je l’aime ; sinon, j’aurais arrêté depuis longtemps…

Beaucoup de personnes, encore en 2023, ne se rendent pas compte du travail colossal que l’écriture représente. Alors oui, c’est une passion, mais pas que.

Enfin. Je ne suis pas là pour prêcher des personnes convaincues, et même pour gaspiller mon temps pour des personnes qui ne font aucun effort pour se remettre en question à ce sujet.

Je tiens quand même à dire que même dans la communauté littéraire, certaines idées assez toxiques circulent sur ce que doit être unæ auteurice pro, s’iel doit être linéaire, et sur le fait que la lecture soit un outil mal compris et utilisé.

Pour en revenir au sujet principal, c’est-à-dire ma relation actuelle avec l’écriture, dans les faits :

– Il ne se passe pas un jour, un instant, sans que je pense à mes projets. Dernièrement, c’est Spiritès qui me hante le plus.

– Il m’arrive de noter dans mon carnet des idées pour plus tard, quand j’aurai le temps de les développer.

– J’écris sur mes jours de repos. Parfois, le soir après le travail, ou le matin avant le travail, selon si je suis du matin ou d’après-midi. Ce n’est pas systématique.

– Il n’y a pas que le travail, l’IRL en général et l’écriture dans ma vie. À côté, je fais du chant, je peins, je fais de la bêta-lecture et de la correction… sans parler de faire acte de présence sur les RS ! Enfin ça, c’est moins une contrainte, depuis que j’ai décidé de développer La Lettre Scripturiste, ma newsletter.

Il n’y a que 24 heures dans une journée. Quant à devoir « faire des choix »… Je comprends pourquoi l’on me dit ça. Me surmener, ce n’est pas bon.

Sauf que si je devais supprimer ce qui est « non essentiel », eh bien, il me reste le travail et l’IRL. Ces deux-là, je ne peux pas les supprimer, logique. Vivre une vie comme ça ? Hors de question. Le reste représente ce qui me fait vibrer. Bon, aller sur les RS, pas trop, mais cette partie-là fait partie du travail moins reluisant d’auteurice, qui reste nécessaire, bref.

Choisir entre tout ce que j’aime ? Je n’ai jamais su. Ce n’est pas ça qui m’a fait plonger en burnout cela dit. Le problème ne vient pas de là.

Aaaaah, le jour où l’écriture ou les autres métiers artistiques ou gravitant autour seront considérés comme de vrais métiers et où on reviendra sur le droit d’auteurice, pour qu’il soit vraiment revu de A à Z… C’est beau de rêver, non ? La Ligue des Auteurs Professionnels se bat depuis des années pour ça…

Enfin. Donc oui, c’est difficile. J’avance comme je peux. Je compose avec mon IRL, je n’ai pas de méthode ultra carrée et ce ne sera jamais le cas.

Pourtant, ça ne m’a pas empêchée de terminer des projets. D’être publiée par des ME.

Alors si vous êtes dans mon cas, ou une situation similaire, n’écoutez pas les mauvaises langues. Écrivez, entourez-vous de bonnes personnes, prêtes à vous soutenir. Parce que si je continue d’écrire aujourd’hui, ou à peindre, ou même à chanter, c’est grâce à mon cercle de gens sûrs.

La vie est trop dure, trop courte pour ne pas se permettre de faire ce qu’on aime, même si c’est par petites touches.

Vous allez me dire : je suis précaire. Je comprends l’argument. Il n’y a pas besoin de dépenser des mille et des cents pour apprendre « à bien écrire ». Sur Internet, il y a beaucoup de ressources. Il faut juste faire le tri et ne pas se mettre à écouter tous les conseils que vous pouvez glaner. Prenez ceux qui vous parlent le plus, et parlez-en à vos gens sûrs, d’ailleurs, pour vous aider à faire ce tri.

Vous voulez acheter des masterclass, des livres sur l’écriture ? Pas de souci, mais ne vous sentez pas forcæs de le faire « pour bien écrire ». Faites-le parce que vous en avez envie et les moyens de le faire.

Je n’aime pas donner des conseils ; en revanche, j’aime discuter posément, échanger.

Et vous ? Que ce soit pour l’écriture ou tout simplement votre loisir, passion, appelez ça comme vous voulez : comment réussissez-vous à gérer ?

Cet article a 2 commentaires

  1. Droopy

    Alors je n’ai jamais vraiment réussi à gérer, parce que toujours pris par le quotidien.
    Et en plus je ne suis pas assez discipliné pour me dire: hop, je me bloque une ou deux heures et je ne fais que ça.

    Mais je ne désespère pas !

    1. Justine_CM

      Je viens seulement de voir ton commentaire ! Roh, j’ai pas eu de notif.
      Ça viendra ! Perso, me bloquer des heures, j’ai arrêté, car je me mettais plus de pression qu’autre chose XD. Courage !

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