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Pontageek : une réunion et une grande rencontre

Voici donc l’article non prévu à la base, tout simplement parce que quasiment jusqu’au jour J, il n’était pas certain que je puisse faire cette convention et, surtout, fêter l’anniversaire de man adelphe de cœur, Julie. Heureusement, nous avons surmonté tous les obstacles pour que ce moment se réalise, pour notre plus grand bonheur.

J’ai passé le vendredi soir et le week-end chez iel. Nous sommes allæs à Pontageek tout le samedi. Et ce fut intense, à bien des niveaux.

Je m’étais préparée à me rendre à cette convention en tant que visiteuse. Bon, je savais que j’allais rencontrer un artiste, avec qui Julie travaille, que vous connaissez certainement, soit en tant que musicien, soit en tant que chanteur, soit en tant que co-auteur du livre « L’oiseau qui chantait l’infini et l’arbre qui parlait d’éternité », soit en tant que producteur… ou soit en tant que comédien de doublage. L’homme aux mille voix. Oui, oui, je parle bien de PADG.

Je me suis retrouvée, tout comme Julie, derrière le stand, en tant qu’invitée et en tant qu’assistante de stand. Nous avions pour voisin de stand le chanteur français des génériques Pokémon, Yu-Gi-Oh – pour ne citer que ces séries –, Jean-Marc Anthony Kabeya ! C’était vraiment extra. D’ailleurs, c’est aussi un grand fan de Stargate SG1.

Je peux dire qu’avec lui et PADG, nous avons pu beaucoup discuter, rire – et partir dans tous les sens au niveau des idées, c’était génial.

Nous avons pu rencontrer plusieurs exposant.e.s, dont le duo Picturas, spécialisé dans l’art geek. Leurs toiles sont superbes. J’ai pu leur bafouiller quelques petites choses, notamment que j’écrivais, et leur ai montré mon roman Evana.

La convention en elle-même était sympathique. C’était la première fois que je la faisais, et je ne suis pas déçue. Je préfère les événements comme celui-là, pas forcément avec beaucoup d’envergure, plutôt que les immenses conventions où il y a foule. Avec la Necronomicon à Belfort, Étrange-Grande à Hettange-Grande et le Festival des Sorcières de l’Est à Hagondange, il y a ce point commun où il y a de l’espace, où l’ambiance est plutôt détendue, où je n’ai pas l’impression d’étouffer à cause du monde, et où je n’ai pas la sensation de me perdre dans un labyrinthe.

Je le dis en tant qu’ex-visiteuse de la Japan Expo de Paris, à laquelle je ne vais plus à cause des prix prohibitifs côté billets, hôtels où se loger, train… Je n’y vais plus également parce je travaille et que Paris, ce n’est pas la porte à côté. Et enfin, plus je vieillis, et moins je supporte les grandes foules, alors que j’adore pourtant voir des cosplays, visiter les stands…

En parlant de cosplays, il y en avait de superbes lors de Pontageek. Un vrai régal pour les yeux, comme toujours ! À la Necronomicon, à Étrange-Grande et au FSE, j’ai retrouvé également cette beauté-là. Je l’ai déjà dit dans mes articles consacrés à ce sujet. Enfin, sauf en ce qui concerne la Nécronomicon, où je n’ai été que visiteuse et où je n’ai pas trouvé pertinent jusqu’à présent d’y consacrer un article pour le lier à mon activité d’artiste du coup.

Pour en revenir à nos moutons, j’ai même réussi à vaincre ma timidité sur un point : d’habitude, je demande à unæ cosplayeuxe si je peux læ prendre en photo, et ça ne va pas plus loin. Là, j’ai demandé à un cosplayeur, qui incarnait le personnage de Sephiroth de FFVII, si je pouvais prendre une photo avec lui. Donc être sur la photo. Là, c’était complètement inédit. Je suis sortie de ma zone de confort – et vous pouvez le constater sur les photos de l’article !

La conférence qui a été donnée, où l’on a pu entendre les parcours de PADG et de Jean-Marc Anthony Kabeya notamment, était chaleureuse, le karaoké et les doublages improvisés par la suite aussi.

La seule chose qui était un peu casse-cou, c’étaient les espèces de cache-fils posés au sol. Bon, je suis un peu maladroite sur les bords, et à Étrange-Grande, il y en avait aussi. Je me suis pris les pieds dedans quelques fois. À Pontageek, c’était systématique, et il n’y avait pas que moi. En fait, il y en avait un qui était super mal placé. Le stand de PADG était à cheval dessus grosso modo. Avec Julie, on se disait qu’on aurait presque pu enregistrer chaque passage de visiteuxes devant, style vidéo gag, parce que littéralement, tout le monde se prenait les pieds dedans. Nous l’avons surnommé « la marche de l’enfer », haha…

Revenons un peu sur mes ressentis, maintenant. Je dois vous avouer qu’au début, je ne brillais pas. Vous savez, anxiété sociale, tout ça… J’ai vite été mise à l’aise cela dit. Déjà dès la première fois où j’ai vouvoyé PADG, il m’a fait les gros yeux. D’accord, j’ai compris, haha, je tutoie… J’ai pu lui soutirer une dédicace sur mon exemplaire de « L’oiseau qui chantait l’infini… », et je lui ai offert un exemplaire d’Un pétale par sourire, notamment pour le remercier à ma façon pour sa gentillesse. J’ai cru comprendre que je faisais partie désormais de la PADG family après des échanges enrichissants, sereins… Ça m’a fait un petit quelque chose quand même.

Là non plus, lors de cette convention, je n’ai pas pris beaucoup de photos. J’étais plutôt dans l’instant, à en profiter un peu d’une autre manière. Et j’étais heureuse d’être là, heureuse d’avoir pu fêter l’anniversaire de Julie grâce à cette journée, heureuse des moments partagés.

De ladite journée et des rencontres que j’ai faites, il va en découler des projets futurs, dont je parlerai plus tard. La seule chose que je peux dire, c’est qu’avant cette rencontre, j’ai travaillé avec Julie sur un projet soumis à PADG, et ce ne sera pas la dernière fois. C’est une collaboration que je n’aurais jamais pensé faire, j’avoue. Quoi qu’il en soit, mes retours ont pu leur être d’une grande aide, et voilà.

Je me demande maintenant ce que la suite me réserve, surtout si j’arrive à être plus souvent en convention, festival ou en salon, que ce soit en tant qu’autrice, exposante, visiteur ou assistante… Wait and see.

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