Et là, vous vous demandez : mais, Justine ? Pourquoi tu écris un article sur un jeu de société ?
Peut-être parce que j’en ai envie, parce que j’y trouve un intérêt et qu’un jeu comme celui-là, en plus d’être divertissant, pourrait me servir pour mon propre chemin de vie.
Rappel : il s’agit d’un jeu de société conçu par Julie Animithra Ferrier, dont une campagne Ulule est en cours. Iel a consacré plusieurs articles pour parler de son projet sur le blog de SolÉditions, le pôle édition de Sociolution.
Alors vous allez me dire : t’as jamais parlé de jeux jusqu’ici.
Faux.
J’ai toujours dit que j’aimais les jeux vidéo, déjà pour commencer. Ensuite, moi-même ai organisé sur les réseaux sociaux des petits jeux littéraires, comme l’éclat de texte, repris par Maritza Jaillet, les Percuphrases, le Plumetober…
Petite, j’aimais bien les jeux de société
Aujourd’hui, il est clair que je joue beaucoup moins. Les jeux de société, c’est de temps en temps, et j’aime bien quand ils ne me prennent pas la tête. J’ai du mal à m’y (re)mettre, et je ne joue pas avec des personnes que je connais peu. J’ai besoin d’être en confiance.
Roues Libres pourrait m’intéresser, puisque déjà, il peut se jouer solo, comme l’a expliqué Julie dans ses articles. Iel consacrera une FAQ bientôt, d’ailleurs, pour répondre à diverses questions que vous pourriez vous poser. Une interview est aussi prévue, menée par SolÉditions. Suivez les réseaux sociaux de SolÉditions pour ne rien rater !
Ensuite, moi qui ai parfois du mal à voir ma progression sur divers aspects de ma vie, qui ai tendance à trop penser, trop réfléchir, je me dis qu’un jeu comme celui-là me permettrait de répondre indirectement à des questions que je me pose, à trouver des solutions d’une autre façon, de manière plus détendue.
Ensuite, pour jouer à plusieurs, c’est parfait, il n’y a pas de risque de fâcheries, dans le sens où personne ne perd. Pour les gens qui sont un peu mauvais perdants, je trouve que c’est un jeu qui peut leur permettre d’adoucir ce côté-là de leur personnalité et de l’apprivoiser. Le but est de résoudre seul·e ou à plusieurs des petites missions, et de se sentir fier·e d’y parvenir.
J’ai un autre argument, en lien avec mon activité littéraire
Pourquoi pas, un jour, utiliser Roues Libres dans le cadre d’un jeu littéraire, en croisant les deux ? Comment je m’y prendrais ?
Eh bien, là comme ça, je pourrais vous dire : je pourrais trouver un petit jeu littéraire en lien avec chaque domaine de la roue, et les cartes pourraient compléter la mission ? Après, il s’agit juste d’une idée en l’air, qu’il faudrait que je développe, mais après tout, pourquoi pas ? Même pour les enfants, c’est faisable. Je me rappelle en classe, à l’école primaire, la maîtresse avait proposé de manière très ludique d’écrire de la poésie, des petits textes, de les illustrer… Toute la classe s’y est mise, chacun·e à sa façon, avec ses mots.
Pour toutes ces raisons-là, j’avais envie d’écrire un petit mot sur Roues Libres, et donner de la force à la campagne Ulule ! J’ai participé à mon échelle.
Il reste 29 jours, et nous en sommes qu’au début de l’éclosion de l’œuf. Parlez du jeu autour de vous, partagez, soutenez à votre niveau, même par un don !
