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Accueillir 2025 et la vivre

Justine qui écrit un article sur ses résolutions… Rien ne va plus.

(Ça m’arrive de parler de moi à la troisième personne, haha.)

Plus sérieusement : pourquoi ? Alors que depuis plusieurs années, j’explique que je ne suis pas dans la mouvance des « bonne année », avec de nouvelles résolutions à prendre, mais qu’on ne tient jamais… Et puis, je l’avoue, nous entrons dans une ère compliquée, sombre, et il n’y a qu’à observer le contexte géopolitique mondial dernièrement.

Cependant, durant ces mêmes années où j’allais à contre-courant, j’ai énormément réfléchi et effectué un travail d’introspection, qui va se poursuivre d’ailleurs – et pas que pour 2025. J’ai aussi changé d’angle et de point de vue sur la manière dont je percevais la vie. Ma vie.

Vous avez pu le constater dans ma newsletter de décembre 2023 et celle de janvier 2024 notamment, où j’avais commencé à repenser cette histoire de « prendre des résolutions ». J’en ai tenu la grande majorité.

Là, je vous expose humblement ce que je souhaite faire en 2025 – mais pas que.

Alors non, pas de développement personnel tel que vous le décriez, pas de New Age, rien de tout ça.

Cet article est écrit pour l’événement interblogueur « Votre meilleure astuce pour appliquer vos bonnes résolutions » du blog Devenez meilleur, que j’ai découvert il y a peu de temps par le biais de Julie Animithra. En parcourant les articles qui y sont publiés, le plus proche de ce que j’aspire à faire ces derniers temps, et qui est aussi un bon complément à ce billet-là, est celui sur les clés de la motivation durable.

Mes objectifs se tiendront en trois verbes :

Commencer, continuer, arrêter.

Et vu je ne fais rien comme tout le monde, je commencerai par le verbe « continuer ». Ne vous inquiétez pas, je partage à la fin mon astuce pour suivre cette méthode si elle vous parle.

Continuer

Continuer quoi ? D’écrire, de peindre, de créer… Continuer de m’écouter, continuer d’être plus actrice de ma vie plutôt que spectatrice, continuer mon travail d’introspection…

Certaines choses, je les continue depuis dix ans ; d’autres, depuis six mois seulement. Et il y en a certaines, ce sera jusqu’à la fin de mon existence, comme l’introspection. Je ne suis pas dans le « devenir une meilleure version de moi-même », parce que cela sous-entend que c’est un processus linéaire. En revanche, me déconstruire encore et encore, oui. Accepter qui je suis, oui aussi, y compris accepter la moi du passé, même si elle n’a pas toujours été quelqu’un de « bien », pour mieux accueillir celle que je serai. C’est un travail de longue haleine, je le sais, et je sais également que je ne pourrai pas le faire seule à un moment donné. Bref.

Je me donne le temps. J’adapte mes objectifs à mon mode de fonctionnement.

Commencer

On dit que le plus dur, c’est de commencer. Tout dépend des perspectives et de ce qui est visé, je pense. Pour ma part, je commencerai certaines choses en 2025, que ce soit en janvier, dans six mois ou plus. Lesquelles ? Je préfère garder ça pour moi jusqu’au jour où je les mettrai en œuvre. J’applique cette philosophie depuis deux ans au moins. Le but est que je continue ce que j’ai commencé, alors c’est pour cela que je me donne le temps, comme dit plus haut.

Laisser la volonté et la détermination gagner sur ma peur de démarrer d’autres objectifs en complément de ceux existants, c’est un projet qui a besoin de mûrir. Je sais que si je me force, pour n’importe quoi d’ailleurs, les résultats seront désastreux pour moi. Cela se fera.

Toutefois, il y a une chose que j’ai commencée il y a peu – comment ça, c’est de la triche ? –, donc je vous la dévoile ici :

Laisser faire.

Ouh, c’est vague, ça… Bon, je contextualise un peu plus : laisser les événements arriver. Laisser les gens parler, penser. Laisser glisser sur moi.

Et continuer de me défendre quand ça dépasse les limites, bien sûr, mais…

Lâcher prise. Laisser.

Pour être tout à fait honnête, j’avais commencé ce travail en 2024, mais il a été interrompu, voilà. Je le reprends petit à petit, même si c’est dur et qu’il arrivera un moment où je devrai demander de l’aide de ce côté-là.

Vouloir tout contrôler est néfaste à long terme, et lâcher prise est une des meilleures résolutions, un des meilleurs cadeaux que je peux faire à moi-même au cours des années qui viendront.

Et lâcher prise, laisser faire, c’est aussi le bon moyen d’arrêter.

Arrêter

Oui, mais arrêter quoi ? Arrêter comme finir une tâche, couper de manière brutale, ou clore un chapitre ?

Eh bien, les trois.

Terminer ma trilogie La Mouverêve, par exemple, c’est terminer une tâche.

Couper de manière brutale, c’est mettre fin à des situations qui sont toxiques pour moi.

Clore un chapitre, c’est cesser ce qui ne fonctionne pas, comme la lecture audio de courts textes et poèmes de mon cru via ma newsletter La Lettre Scripturiste. Je clos ce chapitre (ou je ressortirai ce format autrement, plus tard).

Arrêter, dans les trois sens que j’ai exposés ici, est un travail de continuité pour moi.

Pour 2025, j’ai ainsi défini ce que je décide d’arrêter.

Et… Comment j’ai fait, au fond ? C’est quoi mon astuce ?

Comme je l’ai expliqué, j’ai bossé sur cette question pendant plusieurs années. J’ai fini par faire une liste, que j’ai partagée en trois colonnes : ce que j’ai commencé, ce que j’ai continué, ce que j’ai arrêté. Je l’ai fait pour l’année 2023, également pour 2024.

Cette façon de faire vous parle ?

Vous pouvez l’adapter à vous, notamment en étendant cette liste sur une période plus longue ou plus courte. Vous pouvez diviser en sous-listes si ça vous aide – et que vous adorez les listes. Sinon, si vous êtes un peu allergique, une situation d’ensemble vous suffira. Vous pouvez bien sûr modeler la liste et faire un schéma systémique à la place, ou un format qui vous conviendra mieux.

Le plus important est le cheminement.

Je conclurai cet article par cet adage, de mon cru, qui résume ma pensée actuelle :

Commencer, c’est spontané. Continuer, c’est rythmé. Arrêter, c’est tranché.

La parole est à vous. N’hésitez pas à vous exprimer sur vos attentes, vos résolutions si vous en avez, vos projets… et au fond, je suis curieuse de savoir si ce billet vous a permis d’y voir plus clair.

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